Louis Dreyfus Armateurs Joins Project for Sail
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Louis Dreyfus Armateurs Joins Project for Sail

Jun 28, 2023

Publié le 2 juin 2023 à 17 h 38 par The Maritime Executive

Le commissionnaire de transport français LD Freight Solutions, filiale de Louis Dreyfus Armateurs, travaille avec l'équipe de conception du Trade Winds 2 500 pour développer les conceptions d'un porte-conteneurs short-sea ou feeder assisté par le vent. Ils travailleront avec la société de conception française VPLP Design et les consultants d'Alwena Shipping pour affiner les conceptions afin de répondre aux attentes du transitaire tout en développant et en poursuivant également des solutions logistiques sélectionnées pour le navire.

La conception du navire à propulsion hybride qui intègre six voiles d'aile et un système de propulsion diesel-électrique a été initialement développée par VPLP et Alwena en partenariat avec le groupe de conception chinois SDARI et le groupe français AYRO qui développe des systèmes zéro émission. L'équipe a reçu une approbation de principe de Bureau Veritas en mai 2021.

Selon l'équipe de conception, le concept Trade Wings 2 500 convient principalement au transport maritime à courte distance ou aux opérations de collecte. Ils notent qu'il s'agit d'une conception polyvalente qui pourrait être adaptée aux opérations en Europe, en Amérique centrale, dans les îles des Caraïbes et en Chine. Ils ont cependant également déclaré que le Trade Wings 2 500 pourrait également opérer sur des métiers transatlantiques et être adapté pour répondre aux exigences et aux volumes du client.

Les voiles d'aile se rétracteraient pour ne pas interférer avec les opérations de fret (conception VPLP)

La conception du concept est pour un navire de 646 pieds avec un faisceau de 105 pieds. Le navire serait de 32 500 tpl et aurait une capacité de 2 500 EVP. Les voiles à six ailes seraient installées sur un mécanisme coulissant vertical pour se rétracter partiellement au port afin de minimiser l'impact sur les opérations de fret. Chaque voile aurait une superficie d'environ 363 mètres carrés et donnerait au navire un tirant d'air d'un peu plus de 200 pieds.

La propulsion suivrait un modèle hybride, le concept initial étant une centrale électrique alimentée au GNL. Parmi les éléments proposés dans la conception figure l'utilisation d'un groupe électrogène 4 temps à gaz pur, bien que les concepteurs notent qu'il s'agit d'une plate-forme flexible qui pourrait être adaptée aux futurs carburants tels que le méthanol, l'ammoniac ou l'hydrogène. BV souligne également qu'en utilisant des nacelles motorisées, le navire gagnerait en maniabilité supplémentaire pour minimiser le temps de port et qu'une conception sans écoutille accélère encore les opérations de fret.

Sur une route transatlantique typique de 4 000 milles nautiques, on estime que le Trade Wings 2 500 permettra d'économiser en moyenne 35 % d'émissions d'équivalent CO2 par rapport à une conception conventionnelle, avec un moteur 2 temps, un arbre unique et sans voiles d'aile, fonctionnant à la même vitesse. Les 35 % d'économies seraient constituées de 57 % des ailes et de 43 % de la propulsion thermique optimisée au GNL.

Louis Dreyfus affirme que la nouvelle alliance s'aligne sur leurs objectifs d'accélérer la décarbonisation du transport maritime. Ils croient que les systèmes de propulsion éolienne et les carburants alternatifs contribueront à atteindre les objectifs de l'industrie du transport maritime.